Télécharger
Communiqué du 16 février 2017 sur le CETA
Communiqué CETA.pdf
Document Adobe Acrobat 80.8 KB

Télécharger
Conférence de presse d'ATTAC VAR sur le climat
Conf de presse 28 mai 2015.pdf
Document Adobe Acrobat 108.1 KB

En défense des terres agricoles

La pression immobilière est forte sur le littoral varois. Le territoire de Toulon Provence Méditerranée n'est pas épargné. De nombreux chantiers se dressent sur des terres autrefois cultivées. Le prix des terres agricoles augmente et rend difficile l'installation d'agriculteurs. La création d'un collectif terres fertiles auquel participe ATTAC a pris naissance pour faire face à cette situation. Il assume entre autre un travail de vigilance.


Notre association tient à réaffirmer son refus de voir le déclassement de certaines zones agricoles en zones constructibles. Plusieurs raisons justifient cette volonté.


ATTAC est favorable à une agriculture paysanne et biologique. Ce type d'agriculture est source de main d'œuvre. Ses productions sont le plus souvent d'une qualité supérieure à celle de l'agriculture industrielle. Ce type d'agriculture est reconnu aussi comme moins polluant que l'agriculture industrielle.


ATTAC est favorable à l'existence des circuits courts entre les paysans et les consommateurs. Ils contribuent au maintien d'une agriculture paysanne de proximité que nous soutenons. Ils sont facteurs de lien social et participent au bien vivre que nous souhaitons de nos vœux. ATTAC-Var a participé à la création de la première AMAP de France avec Daniel Vuillon. Plusieurs de ces circuits courts existent sur le territoire de TPM sous forme ou non d'AMAP. Sans le maintien en zone agricole des terrains cultivables existants, cela rend leurs maintiens plus difficiles.


Le Var vient d'être frappé par de violentes intempéries qui ont fait des victimes. La multiplication d'épisodes extrêmes est annoncée par les météorologues compte tenu du changement climatique. Ce dernier est du à la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les transports et l'agriculture industrielle en sont des gros pourvoyeurs. L'existence de circuits courts permet dans une certaine mesure de contribuer à une diminution de la pollution aux GES.


Le maintien en zone agricole des terres cultivables existantes est donc pour nous un signe qu'une collectivité territoriale prend à son compte la nécessité de l'existence d'une agriculture paysanne de proximité pour le mieux vivre de chacun et la lutte contre les changements climatiques.


Le 27 décembre 2014